
Quelque chose a changé.
Aujourd’hui projetons-nous aux côté de ce couple d’amis, appelons les Garance et Victor. Ils habitent depuis des années dans une maison de centre ville. Si vous préférez les imaginer au coeur d’un village vendéen ou sur la côte cela fonctionne aussi je vous rassure. Sélectionnez ce qui vous parle.
Revenons à Garance et Victor. Ils habitent cette chouette maison depuis des années. Lorsque vous les avez rencontrés à la première fête d’école de votre petit dernier (la petite dernière ça fonctionne aussi) ils venaient d’y emménager. Une maison familiale, vivante, bruyante parfois, habitée toujours.
Ces derniers temps pourtant lorsque vous vous retrouvez chez eux quelque chose n’est pas pareil. Oh rien de grave, c’est même indistinct… en apparence. La maison est toujours aussi chouette. La seule différence, ils sont à présent tous les deux, les enfants sont partis.
La pièce était là. Mais eux ne la voyaient plus.

Une sensation d’équilibre fragilisé. Garance et Victor passaient devant tous les jours.
Un coin inutilisé. Un salon déséquilibré. Une chambre qui sert de débarras “provisoire” depuis 6 mois, deux ans. J’exagère un peu. La chambre sert encore lorsque « l’enfant » rentre, vous noterez que c’est de plus en plus ponctuellement. Le salon, est grand mais après tout il en a toujours été ainsi. Leur maison, elle leur plait toujours autant. Toutefois, régulièrement cette sensation d’un certain inconfort titille, s’installe.
Or malgré cette prise de conscience progressive, impossible de savoir par où commencer. Ce n’est pas de la négligence. C’est de l’usure visuelle.
De l’attachement. De l’habitude.
C’est ce que j’appelle le brouillard intérieur.
L’inertie visuelle : trop vu = plus vu
On s’habitue à tout. Garance et Victor pris dans le rythme de leurs journées (oui le départ des enfants ne signifie pas « plus de vie » bien au contraire) sentent bien ce petit truc mais ne le voient pas.
Ils s’habituent à ce qui ne nous convient plus dans leur maison.
Le meuble prévu, positionné pour une vie à, plus de deux, gêne depuis un an, on ne le voit même plus. Quand une pièce est mal agencée, on s’y adapte. Ainsi l’agencement du salon reste figé même si il donne une sensation de vertige, de vide. La cuisine et son espace dinatoire XXL n’est plus utilisé on se dit que c’est juste une question de pratique en oubliant que cet espace on l’aime et peut être qu’il suffit de le repenser. Garance et Victor vivent ainsi un nouveau chapitre de leur vie, bien rempli de nouvelles activités et habitudes mais dans un espace qui n’est plus aussi aligné.

Jusqu’à ce qu’un jour, ça coince.
Et là, on voudrait que ça change…
Mais on ne sait ni quoi, ni comment.
Surcharge émotionnelle, saturation sensorielle
Chaque objet a une histoire. Chaque pièce a été pensée pour un moment de vie.
Et parfois, cette mémoire bloque l’élan.
On a peur de toucher. De déplacer. De regretter.
Résultat : on stagne. Et on culpabilise.
Garance se dit qu’investir la chambre de Léo pour en faire son espace couture serait une trahison. Victor a du mal à se séparer de la chaise enfant ikéa de Madeleine ce serait gommer toute une époque et puis si des amis viennent avec leur jeune enfant diner? Ety lorsque Léo et Madeleine auront des enfants ce sera pratique. Effectivement mais en attendant Garance et Victor vivent comme des invités chez eux. Invités d’un intérieur qui résonne avant et pas maintenant.

Ce qu’il faut, ce n’est pas une idée déco. C’est un déclencheur.
Un regard extérieur. Une image qui inspire. Une phrase qui fait tilt.
Quelqu’un qui pose la bonne question au bon moment.
Vous n’avez pas besoin de tout refaire.
Vous avez besoin de clarifier ce qui est possible.
De rouvrir le champ.
Garance et Victor, eux, n’ont pas changé de maison.
Mais un jour, ils ont franchi un cap.
Ils ont décidé d’oser re-raconter leur intérieur.
Non pas pour en effacer l’histoire, mais pour qu’elle continue à les porter.
La chambre de Léo est devenue l’atelier lumineux de Garance.
Victor y a accroché un cadre avec un dessin de Madeleine enfant, juste au-dessus de la table de couture.
Le salon s’est déplacé. Littéralement.
Le canapé a pivoté, une bibliothèque est venue structurer l’espace.
Ils n’ont pas perdu leur passé : ils s’y sont ré-ancrés autrement.
Ils ont cessé d’être les invités de leur vie à deux.
Ils sont redevenus chez eux.

Alors, si chez vous aussi, quelque chose coince sans que vous puissiez le nommer,
n’attendez pas que ça passe.
Cela peut être bien de cesser de faire défiler Pinterest sans jamais passer à l’action. Cela peut être judicieux de remplacer l’inconfort flou chez vous par un intérieur aligné.
Observez. Respirez. Demandez.
Et si vous voulez un œil qui décode sans juger, je suis là.
Pas pour imposer un style.
Mais pour faire place à ce qui veut émerger chez vous, maintenant.
Vous vous êtes reconnu.e dans certains passages? L’histoire de Garance et Victor vous parle? Je vous ai préparé un mini guide pour vous aider à faire le point, Chez vous, en douceur. Juste vous, votre intérieur et ce qui veut émerger maintenant. N’hésitez pas à me le demander.
